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Projet de Fabrication de véhicules électriques : Une option salutaire pour l’Algérie !

Dans une précédente livraison, Carvision.dz a annoncé l’existence au niveau du ministère de l’industrie d’un projet industriel dédié à la production de véhicules électriques.

Ce projet initié par un industriel algérien détenteur d’une expérience considérable de plus de trente ans dans le domaine des énergies renouvelables et particulièrement dans l’énergie électrique, devrait bénéficier de l’entière attention des pouvoirs publics en raison des nombreux avantages qu’il recèle. Il n’échappe à personne que la tendance mondiale de l’industrie automobile vers le véhicule électrique est sans conteste une réalité que les pouvoirs publics doivent considérer comme une opportunité pour notre pays afin de se sortir de l’éternelle dépendance de l’apport des entreprises étrangères, qui dans l’automobile, n’ont apporté aucune plus-value pour le pays, particulièrement lors de la dernière expérience vécue avec le montage automobile.

Si un algérien a pris la peine et le risque de vouloir s’investir dans la construction automobile à énergie électrique, c’est qu’il est sûr de sa capacité à réaliser un tel projet, particulièrement au regard de son parcours riche en expérience et de sa maîtrise technique de haut niveau. Son parcours long de plus de trente années est jalonné par de nombreuses réalisations aussi bien en Algérie qu’à l’étranger. Mais depuis la publication du premier article sur ce sujet, de nombreuses personnes ont exprimé leurs réticences en arguant, à titre d’exemple, l’absence de bornes de rechargement, indispensables au bon fonctionnement d’un véhicule électrique, ce qui constitue selon elles, un véritable frein au développement de ce type de projet. Eh bien, pour leur lanterne, cet algérien bien de chez nous, auteur du projet de fabrication de véhicules électriques, produit déjà ces bornes de rechargement !

Il est donc grand temps pour l’Algérie de faire confiance à ses enfants en leur offrant la possibilité d’exprimer leur talent, d’autant que la fabrication de véhicule électrique est connue pour être bien plus simple que celle des véhicules à moteurs atmosphériques.

En effet, de grandes différences sont constatées entre les deux modes de fabrication. Si le véhicule à moteur atmosphérique nécessite de très lourds investissements et une technologie très complexe, le véhicule électrique se distingue par sa simplicité en raison de l’absence de nombreux organes éliminés de fait par sa conception énergétique. Dans cette perspective, il convient de souligner que sur un véhicule électrique, l’ensemble des éléments constituant le circuit de refroidissement sont inexistants. Plus consistant que cela, la problématique de la transmission ou de la boîte à vitesse est annihilée, car le véhicule électrique ne fonctionne qu’avec un rapport permettant dès la mise en marche de disposer d’un couple avec une plage très importante pouvant atteindre les 10 000 tours/mn. Au niveau du véhicule électrique, la transmission est simplifiée en étant capable d’inverser la polarité, ce qui veut dire inverser le sens de la rotation du moteur. En d’autres termes, une commande permet d’avancer et une autre de reculer.

Sur la plupart des véhicules électriques, le levier de vitesse ressemble à celui d’une boîte automatique classique, en affichant quatre positions : « D » pour Drive, permet d’avancer, « R » pour Reverse, pour reculer, « N » pour Neutre, permet de mettre la voiture sur le point mort et enfin la fonction « P » pour Parking, activant le blocage électronique de la transmission. L’absence de changement de rapport, étant donné qu’il n’en existe qu’un seul, accentue le niveau de confort de roulage puisqu’il n’y a plus d’à-coup de passage des vitesses.

Sans être exhaustif sur le contenu technologique d’un véhicule électrique, il est important de considérer que pour notre pays, un challenge important se déroule déjà sous nos yeux avec la mutation qui s’opère depuis quelques années déjà au niveau de la production automobile mondiale. Le véhicule électrique va prendre une place considérable dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, et l’Algérie dispose de moyens aussi bien humains que matériels pour relever ce défi.

Dans cette perspective, aller vers une industrie automobile traditionnelle, c’est à dire à moteurs thermiques, constituera une erreur impardonnable sachant que cette technologie va s’éteindre d’ici à quelques années. Elle confinera notre pays dans une dépendance accrue sur le long terme, car ne disposant pas de toute la maîtrise technique et de capacité de production digne d’une industrie automobile traditionnelle. Il s’agit donc pour notre pays de prendre le bon train, celui du développement par la compétence locale qui a déjà fait ses preuves dans la discrétion la plus totale dans les divers domaines des énergies renouvelables. Car à bien se le dire, seules les compétences algériennes, d’ici ou d’ailleurs, peuvent permettre au pays de prendre définitivement le train d’un développement pérenne !

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