Le groupement des concessionnaires réponds au quotidien « Echourouk »
Le groupement des concessionnaires automobile vient encore une fois de se manifester. Cette fois c’est un droit de réponse qu’il formule et adresse au quotidien arabophone, « Echourouk », suite à un article publié jeudi dernier.
Pour en savoir plus, nous nous sommes rapprochés de certains membres du groupement qui ont réagit avec vigueur au contenu de l’article d’Echourouk. Certains sont même allés jusqu’à affirmer que « C’est une campagne de dénigrement initiée par ce média, car il n’y a pas que cet article, il y a eu des affirmations sur la télévision de ce groupe, visant à nous discréditer aux yeux de l’opinion publique, et la préparer à une autre longue période, sans offre de véhicules neufs sur le marché. Nous considérons qu’en tant qu’opérateurs économique, nous méritons un minimum de respect et de considération, particulièrement après tous les sacrifices que nous consentons depuis des années sans pour autant qu’on puisse retrouver notre activité ».
Dans son droit de réponse, le groupement dénonce dans un premier temps, le contenu de l’article laissant entendre que ses membres sont dans l’incapacité de répondre au contenu et exigences du cahier des charges. Il souligne également que la journaliste, auteure de l’article, n’a pas daigné contacter les membres du groupement pour vérifier la véracité de ses informations.
Dans un second temps, le groupement insiste sur la facilité avec laquelle l’article avance des affirmations tendancieuses en insinuant qu’aucun postulant à l’agrément de concessionnaire automobile n’a été capable de répondre au cahier des charges, particulièrement dans la partie des documents administratifs fournis, soulignant au passage, que ces documents, (permis de construire, livret foncier et certificat de conformité), ne sont pas prévu dans la loi. Le groupement déplore également le fait que si certains dossiers peuvent éventuellement contenir des incohérences, cela ne permet pas à l’auteure de l’article de « mettre l’ensemble des postulants à l’agrément de concessionnaires dans le même sac », considérant « qu’ils sont nombreux ses membres à avoir respecté scrupuleusement le cahier des charges et le décret exécutif qui mentionnent clairement les documents à fournir : Titre de propriété ou contrat de location d’une durée de 10 ans, au minimum ».
Réfutant le contenu de l’article dans la forme et dans le fond, Le groupement insiste et appuie ses dires en rappelant, « que nous sommes nombreux à avoir une expérience de plus de 12 ans, que nous disposons de surfaces largement suffisantes pour notre activité, que nos infrastructures sont aux standards et aux normes internationales, correspondantes au métier de concessionnaires automobile, que nos ateliers sont dotés d’équipements de dernière génération afin d’offrir un service, selon les exigences du constructeur concédant, via un personnel technique formé. Aussi, nos dossiers sont largement conformes aux exigences de la loi ».
Sur le sujet de l’absence des caméras de surveillance, le groupement affirme « qu’en plus du fait que nos infrastructures abritent des produits (véhicules et équipements) représentant un très lourd investissement, les caméras de surveillance ont été prévues et installées par nos soins, sans avoir recours aux exigences de la loi qui, par ailleurs, ne mentionne pas cette obligation. Aussi, le constructeur représenté par chaque opérateur, nous recommande la présence de moyens de surveillance. Enfin, sur ce point, le groupement rappelle « l’article 07 du cahier des charges qui mentionne clairement les équipements dont doit disposer le prétendant à l’agrément ».
Mais au-delà du rejet des affirmations de l’article d’Echourouk, le groupement s’inquiète de « la prétendue éventualité d’une nouvelle révision du cahier des charges, sous prétexte, prétendument, que nous sommes dans l’incapacité d’y répondre à son contenu ! ». Le groupement réagit vigoureusement en déclarant avec force et conviction « Nous sommes contre une éventuelle révision du cahier des charges, auquel nous avons souscrit en connaissance de cause, car malgré ses contraintes, nous considérons que la majorité d’entre nous a répondu complètement à ses exigences ». Pour ces opérateurs, « l’éventuelle révision du cahier des charges, si elle est confirmée, voudra dire pour nous, la poursuite de la gabegie et des pertes financières importantes que nous subissons tous les mois, avec une moyenne cinq (05) millions de dinars, depuis l’apparition du cahier des charges 20-227 du 19 Août 2020. Cela va encore se poursuivre, sans pour autant qu’il n’y est la moindre considération aux efforts et sacrifices que nous avons consentis pour préserver notre activité et quelques emplois ». Enfin, le groupement des concessionnaires dénonce le traitement réservé au dossier de l’automobile en affirmant « Qu’au regard de l’évolution du dossier automobile, nous constatons que le comité technique interministériel, a dépassé largement ses prérogatives et les délais impartis par législation pour l’étude de nos dossiers, cités dans les articles 12, 13, 14, 16 et 17 du décret exécutif 21-175, et les articles 5, 6, 7 dans le cahier des charges, publié dans le journal officiel N° 34 du 09 Mai 2021. Cela dénote à nos yeux, d’un manque flagrant de rigueur, et surtout de l’absence de volonté de mettre fin à la crise du marché de l’automobile ».