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Un projet de construction de véhicules électriques en attente d’agrément !

Le ministère de l’industrie vient d’annoncer l’attribution de trois pré-agréments, ce qui porte à sept le nombre des heureux élus à l’activité automobile, en attendant leur agrément définitif.

C’est ce que nous apprenons via un communiqué publié hier par le ministère de l’industrie qui précise que la commission interministérielle poursuit ses travaux d’études des dossiers déposés par les prétendants à l’importation des véhicules neufs ainsi que ceux de la construction automobile. C’est ainsi, ajoute le communiqué, que 27 dossiers au total ont été étudiés à ce jour.

Concernant la construction automobile, le communiqué nous apprend que deux nouveaux dossiers ont reçu l’aval de la commission technique pour porter à trois le nombre des prétendants à la fabrication de véhicules aussi bien particuliers qu’utilitaires.

Un projet de véhicules électriques

Parmi les candidats à la fabrication automobile, et selon des sources dignes de foi, il existerait un projet de fabrication de véhicules électriques. Ce projet, s’il se confirme, se distingue nettement de l’ensemble des candidatures adressées au ministère de l’industrie par sa projection vers le véhicule électrique avec l’ambition affirmée de faire franchir à notre pays une étape décisive dans l’industrie automobile. En effet, si ce projet initié par un industriel algérien reçoit l’aval de la commission technique, son promoteur étant connu pour disposer d’une grande compétence dans le secteur de l’énergie électrique, pourra faire bénéficier au pays une avancée considérable, au regard de la nouvelle tendance mondiale de l’industrie automobile qui s’oriente de façon radicale vers la production de véhicules électriques. Ce projet démontre également à travers son initiateur que la vision ne doit plus résider dans la production éventuelle de véhicules au contenu technologique dépassés mais plutôt s’orienter vers le futur en tâchant de coller aux nouvelles tendances exigées par le facteur prépondérant de la protection de l’environnement.

Dans la même perspective, la construction de véhicules électriques est connue pour être bien plus simple que celle des véhicules à moteurs thermiques. Les contraintes techniques sont réduites de manière considérable sachant par exemple que les soucis liés à la dynamique du véhicule sont gérés électriquement contrairement à la mécanique thermique qui nécessite une transmission manuelle ou automatique. La simplicité d’un véhicule électrique confère plusieurs avantages. Il possède moins d’éléments que les voitures thermiques. A titre d’exemple, citons l’absence des fluides. Les moteurs sont bien plus compacts et les entretiens sont largement moins réguliers. Même certaines pièces d’usure tendent à durer plus longtemps, à l’image des freins !   En tout état de cause, l’Algérie doit se projeter vers l’avenir en se donnant les moyens de réussir sa transition écologique à travers de tels projets.

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2 commentaires

  1. Il faut être réaliste et sortir de la pensée « environnementaliste » que certains francophiles essayent de propager en Algérie .
    L’automobile électrique ce n’est pas une voiture qui roule avec une simple pile et qui se recharge en 1 minute .
    Il y a d’abord des bornes à installer pour recharger des voitures en quelques ….heures , ensuite des batteries « jetables » (durée de vie moyenne annoncée de 10 ans) de 250 kilos (donc à vous d’imaginer les investissements et aménagements à opérer au niveau des garagistes) qui coûtent en moyenne plus de 10 000 Euros (soit plus qu’une …voiture diesel ou essence) .
    A moins que cet investissement ne soit destiné à l’export , ce qui serait plus qu’étonnant ….

    1. Vue les infrastructures de recharge dont le pays dispose, et l’actuel besoin urgent en nouvelle source de devise ça sera sûrement pour de l’export majoritairement

      Le pays n’a pas de réel politique de vulgarisation de l’électrique auprès de la population en plus de ça

      Ça sera sera comme au Maroc sans doute, l’usine Dacia exporte plus de 85% de sa production vers l’étranger

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