Fiat 500 Hybride « Léger » : Premier modèle dédouané et commercialisable !
Dans la perspective du lancement imminent de la marque Fiat, le groupe Stellantis via Fiat El Djazair, se prépare activement à la présentation de la gamme, dont la citadine 500 en version hybride, a déjà été homologuée.
Cette petite citadine italienne sera le cheval de bataille qui permettra de construire l’image de la marque transalpine. Le succès de ce modèle jamais démenti depuis son lancement en 2007 sur les marchés internationaux, lui permet d’être considéré comme une des valeurs sûres du constructeur italien. Sur le marché algérien, Fiat El Djazair s’appuiera sur sa bonne réputation et sa capacité de séduction pour tirer la marque vers le haut, particulièrement sur le plan de l’image. C’est peut-être en partie pour cette raison que les décideurs de Fiat ont choisi ce modèle pour en faire le vecteur de l’image de la gamme Fiat, nonobstant ses tarifications relativement élevées constatées sur d’autres marchés.
Le premier modèle homologué par les services des Mines est la version Hybride « Léger ». Elle est animée par une motorisation 1.0l essence Firefly de 03 cylindres, développant une puissance de 70ch à 6 000 tours/min. Cette mécanique est associée à une boîte de vitesse manuelle de 6 rapports. Son couple est de 92 Nm à 3500 tours/min. Alimenté par une batterie lithium-ion, le moteur électrique de 3,6 KW n’est pas suffisamment puissant pour mouvoir seul la voiture. Il vient en appoint du moteur thermique en récupérant l’énergie au freinage et à la décélération. Son caractère affirmé de citadine permet à la faveur d’une conduite fluide en milieu urbain, des économies de carburant pour obtenir une moyenne de 5,3 litres aux 100 Km. En revanche, sur route, les gains s’avèrent moins prépondérants. En termes de performances, il ne faudra surtout pas s’attendre à profiter de prestations dynamiques de premier ordre. Sa vitesse de pointe est de l’ordre de 165 Km/h alors que le 0 à 100 Km/h nécessite 13,9 secondes.
Connue pour être une citadine au grand cœur, la Fiat 500 sait se faire apprécier par une conduite plutôt sereine, douce et sans brutalité. Ses dimensions contenues avec une longueur de 3571 mm, une largeur de 1627 mm et une hauteur de 1488 mm ainsi que son poids à vide de 980 Kg, favorisent ses évolutions en milieu urbain où la circulation est souvent difficile.
Dotée d’un style particulièrement craquant, la Fiat 500 se prévaut d’une carrosserie arrondie qui lui confère une redoutable capacité de séduction. Elle s’adresse à une clientèle jeune, des deux sexes, ou à des couples qui viennent de démarrer dans la vie. A l’intérieur, sa planche de bord reste inchangée avec une présentation toujours aussi réussie. La finition est sans reproche et l’ergonomie y est appréciable en permettant un accès aisé aux diverses commandes alors que le levier de vitesse tombe naturellement sous la main. Le combiné d’instrumentations regroupe de nombreuses informations sur l’état du véhicule et son évolution sur l’asphalte. L’habitabilité aux places avant s’avère correcte alors que les places arrière sont étriquées et difficiles d’accès.
En attendant de la découvrir de plus près, de connaitre son niveau de finition et son prix, il y a lieu de rappeler que le retour des marques automobiles sur notre marché ne va pas résorber dans le court ou le moyen terme, le déficit en véhicules estimés à quelques deux millions d’unités, tous segment confondus. Par ailleurs, les délais de livraison des véhicules qui seront disponibles dans quelques jours ou semaines, seront certainement rallongé en raison de l’absence de moyens logistiques permettant d’acheminer les véhicules à partir des ports de débarquement vers les parcs sous-douane prévus par les concessionnaires. Les algériens en forte attente de la commercialisation des premiers véhicules neufs, se doivent d’être patients en attendant que l’ensemble du circuit de distribution retrouve son rythme normal. Cela va probablement nécessiter quelques mois.